jeudi 1er décembre 2016, par Maison Populaire de Genève
Gracias Comandante !
Fidel a été l’incarnation de la révolution, c’est-à-dire, la preuve vivante qu’un petit groupe de jeunes hommes et jeunes femmes déterminés peuvent sortir un peuple entier de la misère et de l’humiliation et lui procurer une existence collective digne, libre, heureuse, juste, à l’abri de l’angoisse du lendemain.
Comme la révolution française, la révolution cubaine a été, de ses débuts, universelle, pratiquant une solidarité intransigeante au-delà de ces frontières.
J’ai été pendant 8 ans, rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l’alimentation. Du Bangladesh au Guatemala, de la Mongolie au Niger, j’ai rencontré des médecins cubains, qui gratuitement et avec une extraordinaire compétence, soignaient les plus pauvres, dans les coins les plus reculés de ces pays.
L’héroïsme de l’armée cubaine a battu le corps expéditionnaire Sud-Africain à Cuito-Cunene en 1988 initiant la fin du système de l’apartheid et assurant l’indépendance de l’Angola et de la Namibie.
Boukharine dit : « Les révolutionnaires morts sont comme des étoiles éteintes, longtemps après leur disparition leur lumière nous illumine encore »
Fidel, son œuvre, la lumière qui émane de lui, reste aujourd’hui encore l’espérance pour des centaines de millions d’êtres humains dans le monde.
Hasta Siempre Comandante !
Jean Ziegler
Paris, 1er décembre 2016