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Nous vous appelons à arrêter cette mort tous ensemble ! - Association Maison Populaire de Genève
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Nous vous appelons à arrêter cette mort tous ensemble !

Nouvel appel pour la libération de la prisonnière Güler Zere

lundi 31 août 2009, par Maison Populaire de Genève

Güler ZERE est une détenue politique incarcérée depuis 14 années. Aujourd’hui, elle se trouve à la chambre pour les détenus de l’hôpital "Balcali" de la Faculté de la Médecine de l’Université de Cukurova (Adana).

Güler ZERE est privée du diagnostic à temps et les soins efficaces à cause de l’isolement/traitement qui est en vigueur dans les prisons de la Turquie.


Encore, aujourd’hui, Güler ZERE est privée des soins suffisants. Il y a le risque de vie.

Les médecins spécialistes du département d’oncologie et de l’ophtalmologie de l’hôpital de l’université où Güler ZERE est soignée ont établie deux rapports médicaux.

Ces rapports ont été demandés par le procureur général de la République d’Elbistan (la ville de la prison de Güler) en vertu de l’article 16/2 de la loi 5275 qui concerne l’Exécution des Peines et des Sécurités.

Le procureur compétent est lui puisque Güler était dans la prison d’Elbistan jusqu’a son transfert à l’hôpital.

L’article concerné est libellé :

"(...) Pour les autres maladies, l’exécution de la peine continue dans les sections pour les détenus des institutions de santé officielles. Mais, même dans ce cas, si l’exécution de la peine de la prison constitue un danger précis pour la vie du détenu, il y a le sursis à l’exécution de la peine jusqu’à la guérison du détenu."

Le premier rapport établi par l’Université dit qu’il est impossible de soigner Güler ZERE dans les conditions de la prison et le deuxième rapport de l’Université dit que les soins pour Güler dans les sections pour les détenus des institutions de santé officielles non plus est possible.

En conséquence, les résultats communs des deux rapports déclarent que Güler ZERE a un risque de vie et un sursis à l’exécution de sa peine est nécessaire.

Le parquet d’Elbistan a envoyé ces rapports à la troisième section de la Médecine Légale d’Istanbul en se basant sur la circulaire de 01.01.2006/21 du Ministère de la Justice qui concerne "le sursis à l’exécution de la peine de prison à cause de la maladie".

L’article de la circulaire est libellé :

"(...) En cas de la contradiction dans les rapports établis par la Médecine Légale ou dans les rapports confirmés par la Médecine Légale et établis par les conseilles de santé des hôpitaux concernés ou dans le cas où le contenu des rapports n’est pas suffisant pour former une décision, il est nécessaire de demander un rapport Au Conseil Général de la Médecine Légale(...)".

Le Ministère de la Justice, en se basant sur cette circulaire, prévoit le contrôle des opinions médicales des professeurs et des maitres de conférences de la Faculté de la Médecine spécialistes dans leur domaine par les fonctionnaires de la Médecine Légale qui dépendent de la Ministère de la Justice.

Apres un voyage de 14 heures, on a traduit Güler ZERE devant le conseil de la Médecine Légale qui a fait un examen de 5 minutes.

Le résultat est "il n’est pas nécessaire un sursis à l’exécution de la peine".

L’examen de la Médecine Légale n’est pas scientifique.

Les médecins spécialistes qui sont le personnel de l’Institution de la Médecine Légale contrôlent les rapports de leurs professeurs et de leurs maitres de conférences.

Il y a plusieurs exemples qui démontrent que la Médecine Légale n’est pas impartiale et équitable. En plus, à cause des fautes scientifiques et des fautes de droit, le président de la République a demandé le contrôle de cette Institution par l’Institution de Contrôle de l’Etat.

La situation de Güler ZERE s’aggrave et l’Etat l’a abandonnée à la mort puisqu’elle est privée des soins efficaces, du moral, de libre choix de médecin et des soins alternatifs.

Le Ministère de la Justice doit corriger immédiatement sa faute de suivre la circulaire no.21 et doit laisser faire contrôler les rapports des Conseilles des Universités par l’Institution de la Médecine Légale.

Cette appréhension n’a pas une base légale et scientifique.

Güler ZERE doit être libérée immédiatement avec un sursis à l’exécution de sa peine en vertu de l’article 16/2 de la loi 5275.

Nous vous appelons d’arrêter cette mort et empêcher la mort de Güler ZERE devant nos yeux.

Pour cette raison, vous pouvez envoyer une télécopie ou vous pouvez appeler le Ministère de la Justice de la Turquie pour la libération de Güler ZERE.

Vous pouvez protester cette situation. Vous pouvez écrire une lettre de la solidarité à Güler ZERE.

Nous vous appelons à arrêter cette mort tous ensemble.

Pour soutien à Güler ZERE, vous pouvez écrire à cette adresse :

Güler ZERE

Çukurova Universitesi Balcali Araştırma Hastanesi Mahkum Koğuşu

ADANA – TURQUIE

et

Karatas Hapishanesi (Prison de KARATAS)

ADANA – TURQUIE

Protestation auprès du Ministère de la Justice :

Envoyez vos lettres de protestation au ministère turc de la justice :

M. Sadullah ERGIN, Ministre de la Justice

Republic of Turkey

Ministry of Justice

06669 ANKARA

Courriel : sadullahergin@adalet.gov.tr

TEL : 90(312)417 77 70

FAX : 90(312)419 33 70

P.-S.

Lettre de Monsieur Jean-Claude APARICIO Membre du Comité Central de la Ligue des Droits de l’Homme

Concernant Güler Zere

M. Sadullah ERGIN, Ministre de la Justice Republique de Turquie 06669 ANKARA Courriel : sadullahergin@adalet.gov.tr

Monsieur le Ministre,

J’interviens pour Güler ZERE qui est privée de soins. Il y a un risque pour sa vie comme le confirment les résultats communs de deux rapports.

Un sursis à exécution de sa peine est nécessaire car la santé de Güler ZERE s’aggrave. L’Etat Turc ne doit pas l’abandonner à la mort en la privant des soins urgents dont elle a besoin.

Güler ZERE doit être libérée immédiatement.

Sa vie est entre vos mains, sous le regard et l’émotion de l’opinion internationale.

Bien respectueusement,

Jean-Claude APARICIO Membre du Comité Central de la Ligue des Droits de l’Homme.

Paris le 31 août 2009


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