Il attendait d’être exécuté dans la prison militaire de Gölcük.
La porte de la cellule s’ouvra dans le bruit des slogans, des chants, des coups de pieds, de poings, ainsi que le bruit des portes d’autres cellules.
Ils s’étaient encouragés, embrassés et fait leurs adieux plusieurs fois avant que la porte ne s’ouvre.
Ils n’ont pas arrêté de lancer des slogans lorsque la porte s’est ouverte.
Un de ceux qui ouvrait la porte appela "Ömer Yazgan".
Ömer a fait ses adieux une nouvelle fois et embrassa un à un ses compagnons.
Lors qu’il fit un pas dans le couloir il cria :
"Au revoir les compagnons
Je vous souhaite de réussir dans votre lutte révolutionnaire.
A bas le fascisme,
Vive la lutte…"
Ömer tentais de libérer sa bouche pour pouvoir se faire entendre. Quand il y arrivait il scandait des slogans. Il y avait de plus en plus de soldats entassés sur lui.
Lorsqu’il sorti dans le couloir, un officier l’avait pris par les menottes et le tirait en arrière. Ömer tomba.
Il se mit à scander des slogans sous les coups de pieds.
C’est de cette façon qu’ils l’ont traîné jusqu’à l’entrée du couloir extérieur.
C’est de la même façon qu’ils l’ont mis dans une des voitures qui se trouvait à l’extérieur.
Après, Ramazan, Erdogan et Mehmet ont aussi été conduit aux différentes voitures qui se trouvaient à l’extérieur.
Au revoir compagnon qui a combattu contre le monde des ténèbres
Au revoir grand cavalier de la lutte pour la liberté
Au revoir à la grande dignité révolutionnaire
Et la plus sublime vertu.
29.01.1983 - Izmit La nuit