Association Maison Populaire de Genève

Accueil du site > Collectif anti-crise > 1 Mai Journée revendicative internationale des travailleuses et (...)

1 Mai Journée revendicative internationale des travailleuses et travailleurs

mercredi 21 avril 2010, par Maison Populaire de Genève

Journée revendicative internationale des travailleuses et travailleurs

samedi 1er mai 2010

11h à la Pierre, monument à la mémoire du 9 novembre 1932, plaine de Plainpalais, allocutions de Nicole Valiquer du Parti socialiste, puis d’un-e représentant-e de la Communauté genevoise d’action syndicale, apéritif offert

15h départ du cortège du boulevard James-Fazy empruntant place des 22-Cantons, rue de Chantepoulet, rue et pont du Mont-Blanc, place du Port, place Longemalle, rues Basses, rue de la Corraterie, place Neuve, puis finalement parc des Bastions


15h45 fontaine du Molard, allocutions de Ueli Leuenberger (Les Verts), de Melik Özden du Comité de soutien à Murad Akincilar qui s’exprimera en faveur des droits humains et syndicaux de par le monde, puis d’un-e syndicaliste (audibles également sur la radio de votre mobile ou apportez une radio pour les y entendre sur 93.8Mz)

17h parc des Bastions, partie festive

– dès 12h et jusqu’à 24h, restauration avec plus de 40 stands et un manège

– au crépuscule,La Grève, film de Sergueï Eisenstein (projection organisée par Spoutnik sur une musique originale de Christophe Polese, musicien genevois)

Apporter des réponses aux préoccupations des travailleurs et travailleuses revient à faire pièce aux idées populistes et à réaffirmer le principe d’une société fondée sur des liens de solidarité. Pour la création d’emplois dans les services publics, dans les secteurs pouvant contribuer à la protection de l’environnement (y.c. le bâtiment), dans l’agriculture de proximité, dans la reconversion industrielle, résistance !

La précarité augmente. Selon l’Enquête sur la structure des salaires et celle sur la population active de 2006, 320’000 salarié-e-s dont 68,6% de femmes sont considérés comme occupant un emploi à « bas salaire » et le nombre de working poors atteint 146’000. Pour l’instauration d’un salaire minimum légal de 4000 francs par mois, modulable selon le coût de la vie des régions, résistance !

La liberté syndicale est un droit fondamental. Comme le mentionnent la Déclaration universelle des droits de l’homme et la Convention européenne des droits de l’homme, « toute personne a droit à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’association, y compris le droit de fonder avec d’autres des syndicats et de s’affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêt ». La liberté syndicale est pourtant loin d’être garantie : les délégué-e-s syndicaux peuvent êtres licenciés trop facilement. Pour le respect des libertés syndicales et l’interdiction de licenciement pour motif syndical, résistance !

A l’heure où le parlement s’attaque aux prestations de l’assurance-chômage, nous réaffirmons notre participation au référendum contre le démantèlement de la Loi sur l’assurance chômage et intempéries (LACI). Pour lutter contre le chômage, pas contre les chômeurs et les chômeuses, résistance !

Face aux menaces répétées d’une certaine droite d’élever l’âge de la retraite à 67 ans, voire à 70 ans, sans prendre en compte les inégalités sociales, et face aux propositions visant à relever l’âge de la retraite des femmes malgré les promesses de retraite flexible pour tous et toutes lors de la 10e révision, nous rappelons notre opposition au démantèlement de l’AVS. Pour assurer aux aîné-e-s une qualité de vie quotidienne, résistance !

Aujourd’hui, la plupart des femmes savent qu’elles ne toucheront que de petites rentes du deuxième pilier et qu’elles ne peuvent donc pas se permettre de prendre une retraite anticipée. Celle-ci reste le privilège d’hommes gagnant très bien leur vie. Près de 50% des femmes âgées ont pour unique revenu l’AVS, alors que cette proportion s’élève à 15,3% chez les hommes. Pour corriger ces inégalités entre hommes et femmes, résistance !

La situation du personnel de la vente est aujourd’hui déjà précaire. Des horaires de travail qui varient d’un jour à l’autre et d’une semaine à l’autre, rendent difficile - voire impossible - toute organisation du temps non contraint. La flexibilité augmente et le travail dans ce secteur s’apparente de plus en plus au travail sur appel. Face au projet de fermeture des magasins à 20h tous les soirs et à 19h le samedi, ainsi que d’ouverture quatre dimanches par année, résistance !

Le taux de vacance des logements à Genève demeure dramatiquement bas (0,21% au 1er juin 2009). Aux Communaux d’Ambilly, à la Chapelle - les Sciers, aux Vergers à Meyrin, les grues promises lors de la législature précédente se font attendre. La crise du logement s’accentue ! Pour une politique du logement volontariste sur l’ensemble de l’agglomération, avec les partenaires français et vaudois, résistance !

En ce joli mois de mai, un vent de résistance !

Comité d’organisation des manifestations du 1er mai (022 731 84 30 info@cgas.ch), constitué par CGAS Communauté genevoise d’action syndicale, Parti du Travail, Parti socialiste genevois, solidaritéS, Les Verts ; soutenu par AVIVO, les Indépendants de Gauche, Comité Amérique centrale, OSEO OEuvre suisse d’entraide ouvrière, CCSI Centre de Contact Suisses-Immigrés Genève, ASSMP Association Maison Populaire de Genève, MPF Mouvement populaire des familles, LSDH Ligue Suisse des Droits de l’Homme, ATTAC Genève, CUP Collectif urgence Palestine, JSG Jeunesse socialiste genevoise

Documents joints


Suivre la vie du site RSS 2.0 | contact | liens | plan du site | espace privé | SPIP