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QUI EST KEMAL KUTAN ?

dimanche 9 décembre 2007, par Maison Populaire de Genève

Kemal KUTAN est né en 1965 à Tunceli. Il s’est opposé au coup d’Etat de 1980 en Turquie et il a défendu les droits des peuples voués au massacre, il s’est érigé contre toute forme d’injustice. Il a fait connaissance des idées politiques en 1984 à Tunceli où il vivait, et il a été placé en garde à vue lorsqu’il menait des activités politiques. Au terme de longues séances de torture il est arrêté. Il a été écroué à la prison Militaire de Elazig d’abord, et à la prison de Diyarbakır ensuite, et enfin il a été envoyé à la prison de Eskişehir.

Kemal KUTAN est né en 1965 à Tunceli. Il s’est opposé au coup d’Etat de 1980 en Turquie et il a défendu les droits des peuples voués au massacre, il s’est érigé contre toute forme d’injustice. Il a fait connaissance des idées politiques en 1984 à Tunceli où il vivait, et il a été placé en garde à vue lorsqu’il menait des activités politiques. Au terme de longues séances de torture il est arrêté. Il a été écroué à la prison Militaire de Elazig d’abord, et à la prison de Diyarbakır ensuite, et enfin il a été envoyé à la prison de Eskişehir.

Il est sorti de prison en 1987. Après sa libération il a continué de travailler en tant que journaliste politique et révolutionnaire. Il a joué un rôle important à la parution de la revue ‘‘Démocratie Populaire’’ en 1988 et il a également occupé le poste de Rédacteur en chef de la revue pendant une période. Lors de ces activités, il a été la cible de la police et de la contre-guérilla. Le 1er Mai 1989, il a été placé en garde à vue avant d’être arrêté. Au bout d’une détention de 8 mois, il est libéré. Il a repris ces activités à Istanbul, au sein de la revue. Il a essuyé plusieurs tentatives d’enlèvement, reçu des menaces de mort, face à face avec des embuscades de meurtre. C’étaient les années 1989 – 1990, pendant lesquelles la contre-guérilla battait le pavé et le nombre des disparus en garde à vue avait connu un point culminant.

Kemal KUTAN aussi craignait cette méthode de disparition en garde à vue. Plus tard il est parti à Tunceli, et il a continué de mener ses activités politiques. Il avait reçu des menaces de mort de la part de l’Etat turc, il continuait ses activités politiques dans la région et des messages de ‘‘on te tuera’’ continuaient de parvenir. Cette situation a forcé Kemal KUTAN de passer dans l’illégalité.

En tant qu’écrivain politique, Kemal KUTAN a continué d’écrire jusqu’en 2005. Au mois de juin 2005, l’Etat turc a sauvagement massacré 17 révolutionnaires et écrivains en les assassinant aux armes lourdes, malgré la possibilité qu’il avait de les intercepter vivants. Cet événement a encore démontré le visage de meurtrier barbare de l’Etat turc.

Kemal KUTAN luttait pour la même cause avec ses 17 camarades révolutionnaires. Après ce massacre, l’état-major de l’Armée turque a publiquement déclaré à la média qu’ils allaient également liquider Kemal KUTAN dans un avenir proche. D’un autre côté, le Major Namik, un des membres de la contre-guérilla qui sévit dans la région de Tunceli, déclarait à son tour aux familles des 17 révolutionnaires qui étaient venues récupérer les corps de leurs proches, qu’ils allaient aussi ramener le corps de Kemal KUTAN prochainement.

Kemal KUTAN a dû s’exiler pour préserver sa sécurité car de vastes opérations visaient toute la région. Il a préféré l’Allemagne pour faire valoir son droit à l’asile politique. Tandis qu’il préparait son dossier d’asile politique, il a été placé en garde à vue lors d’un contrôle d’identité. La demande que l’Etat turc a formulée pour l’extradition de Kemal KUTAN, n’a d’autre but que de le liquider et d’ainsi accomplir leur sale mission. Les menaces et les déclarations qu’ils ont lancées auparavant justifient notre prudence. Kemal KUTAN n’a fait que mener ses activités politiques en tant qu’écrivain révolutionnaire. Il n’a pris part dans aucune action où des vies humaines ont été visées. Ces imputations ne sont que des complots fictifs et sans fondements de l’Etat turc.

L’extradition de Kemal KUTAN aboutira à sa mort. Et ce sera un crime commis par l’Europe, l’Allemagne en tête, des pays défenseurs des droits de l’Homme et de la démocratie. Kemal KUTAN a préféré votre pays l’Allemagne pour sauver sa peau. Cela devient une pratique courante que d’extrader des demandeurs d’asile malgré la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et les conventions internationales signées par les pays de l’Union Européenne. Dans le cadre des textes de loi sur l’immigration, préparés en vue d’extrader surtout les statutaires de l’asile qui mènent des activités politiques, nous sommes en train de voir que leur titre de séjour leur est retiré.

Dans le cadre du texte de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, il faut accorder le statut de réfugié à Kemal KUTAN, le libérer et lui délivrer un titre de séjour. Dans le cas contraire, cela reviendra à lui ôter la vie, qui est son premier droit de l’Homme. Il faut admettre que Kemal KUTAN est lésé. Toutes les organisations et tous les établissements révolutionnaires en Europe doivent soutenir et s’approprier cette demande d’asile politique formée par Kemal KUTAN. Relâchez les demandeurs d’asile politique ! Liberté pour Kemal KUTAN !

Le Comité de Solidarité avec Kemal KUTAN Le 15/11/2007


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